La Représentation extérieure de l’OIF auprès des Nations unies à New York, en coopération avec le Département des opérations de paix des Nations Unies, a tenu virtuellement, le 8 octobre 2020, un séminaire de formation sur les processus de recrutement et la préparation des candidatures pour les postes d’officiers.
Le séminaire avait pour objectif de favoriser une meilleure compréhension des modes de sélection et de recrutement des candidats, de renforcer le niveau de qualité des dossiers et, in fine, d’optimiser les chances de succès des candidats francophones. La maîtrise des processus de recrutement et des modalités de présentation des candidatures par les délégations francophones a en effet été clairement identifiée comme un enjeu majeur de la progression des recrutements francophones dans l’action de maintien de la paix des Nations unies.
La session de formation a mis en perspective les processus de recrutement intéressant les officiers militaires et les policiers, avec le concours du Général Faye, Chef de l’Etat-major du Bureau des affaires militaires du Département des opérations de paix, et de M. Ousmane Alou Moumouni, Conseiller à la section des sélections et du recrutement de la Division de la police des Nations unies. Elle a abouti à des recommandations visant la publication de fascicules dédiés – en français – sur les processus de recrutement et la présentation des candidatures, et le développement de ce type de formation à l’échelle régionale.
Cette action s’inscrivait dans le cadre de la feuille de route du Groupe des ambassadeurs francophones. Elle s’est par ailleurs appuyée sur la coopération innovante développée depuis 2012 avec la Division de la police des Nations unies et le réseau francophone de formation policière Francopol, au bénéfice d’une participation renforcée des policiers francophones sur les théâtres d’opérations francophones. Pour mémoire, cette action a participé de l’atteinte du résultat suivant : alors qu’en 2012 la participation globale de policiers francophones déployés dans les missions francophones de l’ONU était d’environ 28%, elle est aujourd’hui proche de 80%.