Chapeau

La réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) se déroule à Bruxelles, les 31 janvier et 1er février 2019, sous la présidence de François Paradis, Président de l’APF et Président de l’Assemblée nationale du Québec. Elle a rassemblé, à l’invitation du Président du Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, Philippe Courard, une trentaine de parlementaires dont plusieurs présidents de parlements francophones.

Dans le prolongement de l’entretien intervenu en début de semaine à Paris entre la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo et le Président Paradis ainsi qu’avec le Secrétaire général parlementaire, Jacques Krabal, l’Administrateur de l’OIF, Adama Ouane a réitéré, au nom de la Secrétaire générale : « {la volonté de l’OIF de continuer à inscrire la coopération avec l’APF dans une relation de complémentarité et dans une relation de confiance réciproque} ». Lors de son intervention devant les membres du Bureau de l’APF, l’Administrateur s’est félicité de la poursuite en 2018 de l’approfondissement et de l’intensification des relations entre l’OIF et l’APF, notamment en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme dans l’espace francophone. Pour 2019, l’Administrateur a précisé que l’OIF souhaitait renforcer ses actions avec l’APF en matière d’état civil, de lutte contre la peine de mort, d’examen périodique universel, du contrôle parlementaire des systèmes de sécurité. Il a également indiqué que « {parmi les autres priorités figurent l’économie et le numérique, l’égalité femme-homme, la jeunesse, et bien évidemment, la promotion de la langue française, comme levier et trait d’union} ». Au cours de son audition, l’Administrateur a répondu aux questions portant sur les complémentarités entre la programmation 2019-2022 de l’OIF adoptée par la Conférence ministérielle de la Francophonie à Erevan et le cadre stratégique 2019-2022 de l’APF en cours d’élaboration ; sur les enjeux en matière de processus électoraux, d’opérations de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme ; ainsi que sur les actions conjointes à mener en matière d’égalité femme-homme, d’éducation et d’insertion des jeunes, de promotion de la langue française et de la diversité culturelle.