Le 7 juillet 2021, le projet de résolution A/75/L.103 portant sur la coopération entre l’Organisation des Nations unies et l’Organisation internationale de la Francophonie a été adopté par consensus par les Etats membres de l’ONU, durant la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale. Cette résolution fait l’objet d’un nouvel examen tous les deux ans.
Cette année, la Mission permanente de la Côte d’Ivoire auprès Nations unies a facilité les négociations au nom du Groupe des Ambassadeurs francophones de New York dont elle assure la présidence. La résolution a été adoptée après plusieurs mois de consultations et de négociations entamées depuis février 2021. L’OIF, à travers sa Représentation à New York et en liaison étroite avec l’ensemble des Directions, Représentations extérieures et Instituts spécialisés de l’OIF, a accompagné ce processus.
Cette résolution biennale souligne les chantiers de transformation de l’OIF entrepris par la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo et son plaidoyer en faveur de l’accès universel aux vaccins. Elle consacre par ailleurs nombre d’avancées enregistrées dans la coopération entre l’ONU et l’OIF dans les différents champs d’action tels que le développement durable, le numérique, la coopération en matière de paix et de sécurité, les droits de l’Homme, les élections, etc.
Quelques grandes réalisations de l’OIF au cours des deux dernières années y sont également saluées : nouvelle Stratégie économique adoptée par la CMF, grande consultation de la jeunesse dans le cadre du Cinquantenaire, premier débat du Conseil de sécurité sur la coopération entre l’ONU et l’OIF, mise en place de la plateforme francophone au Conseil de sécurité, mise en œuvre de la Radio Jeunesse Sahel, approfondissement de la coopération dans le domaine du maintien de la paix, ateliers de formation destinés aux négociateurs climatiques, économiques et numériques, développement des activités de l’IFEF et mise en place de la plateforme RELIEFH, lancement du Fonds « La Francophonie avec Elles », renforcement de la coopération avec l’OMS, et action multiforme menée en faveur du multilinguisme, notamment la mise en place du dispositif de veille, d’alerte et d’action pour la langue française et le multilinguisme dans les organisations internationales.