L’OIF et la République du Ghana ont signé le 3 novembre 2021, à Accra, un accord-cadre de coopération pour le lancement du projet de mobilité des enseignantes et enseignants de et en français au Ghana.
La signature s’est déroulée au ministère ghanéen de l’Éducation en présence de M. Benjamin K. Gyasi, Directeur de Cabinet du Ministre de l’éducation, M. Yaw Osei Adutwum, et de la Représentante de l’OIF pour l’Afrique de Ouest, Mme Thi Hoang Mai Tran devant un parterre de personnalités du monde politique, diplomatique ainsi que celui du secteur de l’éducation.
Cette signature couronne le travail de l’OIF et du Ghana afin de renforcer l’enseignement du français dans le pays. A la suite d’un processus de sélection mené conjointement, 21 enseignants – dont 9 enseignantes –, issus de 11 pays francophones, ont été retenus.
Le déploiement des enseignant(e)s est aligné, en concertation avec les autorités ghanéennes, à la date officielle de la prochaine rentrée scolaire, soit janvier 2022. La phase pilote de ce projet de grande envergure couvre les deux années scolaires 2022-2023 et 2023-2024.
Impulsé par la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, le projet de mobilité des enseignants est l’un des projets phares de l’OIF. Il répond aux besoins exprimés par plusieurs États membres et s’appuie sur l’expertise de la Francophonie en matière de coopération éducative, ainsi que sa connaissance des contextes socioéducatifs et linguistiques des pays membres.
Il a pour objectif de renforcer les capacités des enseignants et des professionnels de l’éducation, des institutions d’enseignements, des réseaux d’enseignants de français et des associations nationales dans les pays ciblés, en déployant des enseignants et des formateurs de formateurs issus de différents pays de l’espace francophone. Il vise de même à favoriser les échanges d’expériences et d’expertises entre enseignants et professionnels de l’éducation, dans le domaine de la didactique des langues dans un contexte multilingue, et appuie les pays signataires à l’élaboration d’un « Plan national pour un enseignement de qualité du / en français ».