Elle nous en parle : leadership des femmes
Diplômée en administration des affaires, chargée de programme au groupe pivot malien « Droits et citoyenneté des femmes » au moment de l'entretien, Aminata Traore, 31 ans, revient sur sa participation à la 60e Commission de la condition de la femme au siège des Nations Unies en mars 2016 grâce à l’appui de l’OIF.
Grâce à l’appui de l’OIF, j’ai pu activement prendre part à la 60e Commission de la condition de la femme au siège des Nations Unies en mars 2016, notamment dans le cadre de la concertation de la société civile francophone organisée via le Réseau francophone pour l’égalité femme-homme.
Cette concertation portait sur la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations unies. L’OIF m’a ainsi permis d’intervenir sur la mise en œuvre du plan d’action national de la Résolution 1325 (Femmes, paix et sécurité) du Mali. Cette expérience a renforcé ma détermination à développer les connaissances des femmes et des jeunes sur le sujet dans mon pays. Je souhaite désormais mener sans relâche le combat pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles en contexte de conflit et post-conflit et pour développer des stratégies de résilience adaptées aux différents contextes d’application de la résolution 1325.
J’ai pu mobiliser les connaissances acquises et les expériences partagées au cours de cette rencontre internationale dans les programmes de mon pays ; j’ai ainsi participé à l’élaboration du plan d’action national 2016-2018 de la résolution 1325 mettant en exergue les 4 piliers : prévention, protection, participation, réhabilitation, construction et relèvement économique.
À travers la plate-forme des jeunes femmes leaders du Mali, j’ai pu contribuer à la réalisation d’une enquête destinée à apprécier la connaissance des étudiantes sur la résolution 1325. J’ai également organisé une formation sur l’égalité homme femme à l’endroit de 150 jeunes de la société civile malienne, et, cette année, j’ai mené une campagne de sensibilisation et d’information via les médias sociaux.
L’égalité femme-homme est une des valeurs fondamentales de la Francophonie. La tenue d’activités impliquant les jeunes, notamment les jeunes femmes, est fondamentale pour le renforcement de leurs capacités et leur accès à la citoyenneté.